Young Elites tome 2 – La Confrérie de la Rose de Marie Lu — Chronique n°229

"Mon obscurité est une couverture qui dissimule les taches de lumière dans mon cœur."

Titre : Young Elites tome 2 – La Confrérie de la Rose
Auteure : Marie Lu
Genre : Fantasy
Éditions : Castelmore
Lu en : français
Nombre de pages : 320
Résumé : Avertissement : le présent résumé dégouline de spoilers spoileresques, mais ma chronique n'en comporte absolument aucun, vous pouvez parfaitement la parcourir sans avoir lu le premier tome de cette saga...

 Il était une fois une jeune fille sans histoire. Son père, son prince et ses amis la trahirent, alors elle décida de les détruire.

Adelina veut se venger de tout ce que sa famille, ses amis et ses ennemis lui ont fait subir. on l’appelle désormais le Loup Blanc. 

Après avoir fui Kenettra avec sa sœur, la jeune femme décide de rechercher de nouveaux alliés pour monter sa propre confrérie d’Elites et détruire l’Inquisition. Mais son pouvoir la dépasse et elle est son pire ennemi… Saura-t-elle résister à la noirceur dans laquelle elle puise sa force ou succombera-t-elle à une folie destructrice ?

-----------------------------------------------------------

Suite de l'excellent Young Elites, La Confrérie de la Rose avait tout intérêt à atteindre le niveau de son prédécesseur, sans quoi j'aurais été extrêmement, extrêmement déçue – et comme vous vous en doutez, il m'arrive d'avoir des pulsions meurtrières lorsque je suis déçue. Il en allait donc de la tranquillité de l'humanité tout entière
C'est donc tendue et impatiente que j'ai entamé ce second tome, après m'être replongée avec délices dans le premier, et mes craintes se sont très rapidement envolées. L'auteure se surpasse, l'histoire est passionnante, l'héroïne fascinante... Et le livre beaucoup trop court !

On retrouve l'atmosphère exquisément – mais si. Ce mot existe. Je suis formelle – sombre qui marquait le premier tome, son héroïne torturée et son univers aux inspirations italo-médiévales qu'il est toujours aussi plaisant de s'imaginer. 

L'atmosphère gagne encore en ténébrosité, les conflits prennent de l'ampleur, les personnages sont tous entre ombre et lumières, et leurs réactions surprennent toujours sans être invraisemblables. L'héroïne notamment brille par la complexité de sa personnalité et de son cheminement intérieur, et l'auteure parvient à la perfection à nous faire vibrer au plus près de ses pensées, de ses dilemmes. On comprend que Young Elites décrit le parcours initiatique d'une véritable "méchante", d'une figure ambiguë et passionnante comme on n'a que rarement l'occasion d'en découvrir... 

Le rythme de La Confrérie de la Rose est implacable, effréné mais maîtrisé, avec une alternance entre des chapitres narrés par Adelina, et d'autre à la troisième personne suivant d'autres personnages-clés, tels que Raffaele ou Teren. On enchaîne les chapitres à une vitesse folle, saisi par une intrigue surprenante, charmé par la galerie travaillée de personnages aux pouvoirs plus impressionnants les uns que les autres... Une véritable réussite !

Loin d'un insipide tome de transition, La Confrérie de la Rose offre une intrigue riche en rebondissements, délicieusement sombre et incroyablement prenante. On reste sans voix devant certains choix de l'auteure, et on ne peut qu'applaudir la tournure qu'elle a choisi de faire prendre à sa saga. Une suite qui ne laisse présager que le meilleur pour le dénouement...

Note attribuée : 9,5/10 – oui, j'abuse. Je réserve le 10 et le coup de cœur pour le troisième tome, c'est ainsi.

Commentaires

  1. hihihi j'ai adoré ce tome, et le précédent aussi !!

    RépondreSupprimer
  2. Ah oui, moi aussi je réserve le coup de cœur pour le troisième tome ! Croisons les doigts ^^

    RépondreSupprimer
  3. Décidément, il serait temps que je lise le premier tome ! ^^ En plus, il est dans ma PAL alors :p

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ho que oui, j'ai hâte de voir ce que tu vas en penser !

      Supprimer
  4. J'ai le tome 1 dans ma PAL, hâte de le lire ! ^_^

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Pourquoi faire un film en noir et blanc en 2021 ? [Capucinéphile]

J'avoue que j'ai vécu de Pablo Neruda - Chronique n°517

Une Femme d'Anne Delbée - Chronique n°427

U4 – Koridwen d'Yves Grevet — Chronique n°120

Le Choix d'Isabelle Hanne [Littérature]