Le Dernier Royaume tome 4 - Les Déferlantes de Givre de Morgan Rhodes - Chronique n°300
" - Mais n'oubliez pas que le charme ouvre bien plus de portes que les paroles acerbes.
- Et une hache bien affûtée les ouvre toutes, sans exception."
Titre : Le Dernier Royaume tome 4 - Les Déferlantes de Givre
Auteure : Morgan Rhodes
Genre : Fantasy
Editions : Michel Lafon
Lu en : français
Nombre de pages : 456
Résumé : Cléo, la princesse d'Auranos, est plus déterminée que jamais à venger son peuple. Pour cela, elle devra s'affranchir de ses doutes et agir en reine.
Magnus, le prince limérien, est de nouveau déchiré entre l'amour et le devoir. Et cette fois-ci, il n'aura pas d'échappatoire.
Lucia, le cœur brisé et aveuglée par la rage, s'est alliée au dieu du Feu avec un seul objectif : consumer le monde des flammes de leur vengeance.
Jonas, le rebelle déchu, devra reconquérir les siens après l'échec cuisant infligé par les Limériens.
Plus que jamais déterminé à s'approprier les Quatre Sœurs et leur magie, le roi du Sang part à la conquête du continent de Kraeshia. Là-bas, il découvrira un souverain plus terrible encore que lui : l'empereur kraeshien, qui ne recule devant aucun sacrifice pour imposer sa puissance. Une seule femme pourra s'imposer entre ces deux cruels monarques. Une femme qui pourrait bien changer à elle seule le destin du monde.
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Aucun spoiler n'a réussi à se frayer un chemin au sein de cette chronique. Bonne nouvelle du jour.
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Nous voici confrontés à un problème majeur.
Cette saga est excellente.
Et elle ne fait que gagner en excellence au fil des tomes.
Ce qui crée chez ses lecteurs de fortes craintes de ne pas pouvoir supporter le degré de merveillosité qu'elle risque d'atteindre au fil des deux derniers tomes.
Le Dernier Royaume fait partie des rares sagas de fantasy à être à la fois accessibles et estampillées "jeunes adultes", et à faire preuve d'une véritable quête de sophistication, à révéler de multiples petites pépites d'originalité, de noirceur et d'inventivité. Chaque tome est à la fois dans la continuité des précédents, mais plus riche, avec un nombre accru de personnages, une dynamique plus intense, et surtout un ton qui s'aggrave et une tension qui ne fait que peser plus lourdement.
Le rythme mis en place par l'auteure atteint des sommets de maturité : un départ lent qui prend son temps pour faire mûrir les principaux enjeux du tome, puis un déclenchement aussi surprenant que bien trouvé, et une cascade de péripéties éblouissantes mais jamais envahissantes, jusqu'à, comme toujours, un dénouement des plus frustrants qui ne donne envie que de remuer ciel et terre pour lire la suite. Les pages se tournent avec bonheur, entre rire et surprise, avec comme toujours des retournements de situation saisissants.
L'atout majeur de cette hexalogie - alors comme ça, tu n'as pas fait option grec, et tu ignores que le mot "hexa" signifie "six". C'est indigne de ta part. Hors de ma vue. Non, je plaisante, reviens, je t'aime toujours - demeure ses personnages, que l'on finit tout de même par bien connaître, et qui brillent toujours autant par leur capacité à fuir le manichéisme propre à bien trop, bien trop de romans du même genre. Ici, très clairement, impossible de coller une étiquette "gentil" ou "pas très gentil" aux personnages, le pire des méchants peut révéler une part inattendue d'humanité, le plus adorable des héros se livrer d'une page à l'autre aux pires coups tordus.
Enfin.
Cela dit, j'ai quand même mes deux chouchous.
Maman vous aime. Et elle compte sur votre mariage.
En bref, une saga aussi sombre que réjouissante, qui ne fait que s'étoffer au fil des tomes. La narration gagne encore une fois des degrés de maîtrise, les personnages sont plus marquants que jamais, et les quelques 500 pages filent à une vitesse insoupçonnable pour qui est encore extérieur à la magie du Dernier Royaume...
Note attribuée : 9/10 - si cela ne tenait qu'à moi, je mettrais un 10. Enfin, cela ne tient qu'à moi de mettre 10, certes, MAIS il faut bien le réserver pour les deux tomes finaux. Ce ne serait pas drôle sinon.
Magnus, le prince limérien, est de nouveau déchiré entre l'amour et le devoir. Et cette fois-ci, il n'aura pas d'échappatoire.
Lucia, le cœur brisé et aveuglée par la rage, s'est alliée au dieu du Feu avec un seul objectif : consumer le monde des flammes de leur vengeance.
Jonas, le rebelle déchu, devra reconquérir les siens après l'échec cuisant infligé par les Limériens.
Plus que jamais déterminé à s'approprier les Quatre Sœurs et leur magie, le roi du Sang part à la conquête du continent de Kraeshia. Là-bas, il découvrira un souverain plus terrible encore que lui : l'empereur kraeshien, qui ne recule devant aucun sacrifice pour imposer sa puissance. Une seule femme pourra s'imposer entre ces deux cruels monarques. Une femme qui pourrait bien changer à elle seule le destin du monde.
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Aucun spoiler n'a réussi à se frayer un chemin au sein de cette chronique. Bonne nouvelle du jour.
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Nous voici confrontés à un problème majeur.
Cette saga est excellente.
Et elle ne fait que gagner en excellence au fil des tomes.
Ce qui crée chez ses lecteurs de fortes craintes de ne pas pouvoir supporter le degré de merveillosité qu'elle risque d'atteindre au fil des deux derniers tomes.
Le Dernier Royaume fait partie des rares sagas de fantasy à être à la fois accessibles et estampillées "jeunes adultes", et à faire preuve d'une véritable quête de sophistication, à révéler de multiples petites pépites d'originalité, de noirceur et d'inventivité. Chaque tome est à la fois dans la continuité des précédents, mais plus riche, avec un nombre accru de personnages, une dynamique plus intense, et surtout un ton qui s'aggrave et une tension qui ne fait que peser plus lourdement.
Le rythme mis en place par l'auteure atteint des sommets de maturité : un départ lent qui prend son temps pour faire mûrir les principaux enjeux du tome, puis un déclenchement aussi surprenant que bien trouvé, et une cascade de péripéties éblouissantes mais jamais envahissantes, jusqu'à, comme toujours, un dénouement des plus frustrants qui ne donne envie que de remuer ciel et terre pour lire la suite. Les pages se tournent avec bonheur, entre rire et surprise, avec comme toujours des retournements de situation saisissants.
L'atout majeur de cette hexalogie - alors comme ça, tu n'as pas fait option grec, et tu ignores que le mot "hexa" signifie "six". C'est indigne de ta part. Hors de ma vue. Non, je plaisante, reviens, je t'aime toujours - demeure ses personnages, que l'on finit tout de même par bien connaître, et qui brillent toujours autant par leur capacité à fuir le manichéisme propre à bien trop, bien trop de romans du même genre. Ici, très clairement, impossible de coller une étiquette "gentil" ou "pas très gentil" aux personnages, le pire des méchants peut révéler une part inattendue d'humanité, le plus adorable des héros se livrer d'une page à l'autre aux pires coups tordus.
Enfin.
Cela dit, j'ai quand même mes deux chouchous.
Maman vous aime. Et elle compte sur votre mariage.
En bref, une saga aussi sombre que réjouissante, qui ne fait que s'étoffer au fil des tomes. La narration gagne encore une fois des degrés de maîtrise, les personnages sont plus marquants que jamais, et les quelques 500 pages filent à une vitesse insoupçonnable pour qui est encore extérieur à la magie du Dernier Royaume...
Note attribuée : 9/10 - si cela ne tenait qu'à moi, je mettrais un 10. Enfin, cela ne tient qu'à moi de mettre 10, certes, MAIS il faut bien le réserver pour les deux tomes finaux. Ce ne serait pas drôle sinon.
C'est pas bien de me tenter avec ce tome qui n'est pas encore dans ma PAL ^^
RépondreSupprimerJ'adore la fantasy et bien évidemment, cette saga me fait de l’œil depuis un moment ^^
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette saga mais j'ai été un peu moins emballé par ce 4eme tome je crois que les histoires d'amour ont pris trop le dessus sur le reste.
RépondreSupprimerJ'ai d'ailleurs fais un article où je partage ton liens.
Bonne journée