Coeur battant d'Axl Cendres - Chronique n°442
Titre : Coeur battant
Autrice : Axl Cendres
Editions : Sarbacane (collection Exprim')
Lu en : français
Genre : YA
Nombre de pages : 220
Nombre de pages : 220
Résumé : Alex, 17 ans, est un hors-la-vie.
Après avoir essayé d'éteindre son cœur, il se retrouve dans une clinique pour y être "réhabilité à la vie". Il y rencontre Alice, aussi belle que cynique ; Victor, aussi obèse que candide ; la vieille Colette, aussi espiègle qu'élégante ; et Jacopo, aussi riche que grincheux.
A eux cinq, ils décident de s'évader de la clinique, direction le manoir de Jacopo. Le but du voyage ? Se jeter d'une falaise, tous ensemble !
Mais la route va leur réserver plusieurs surprises. Assez pour qu'Alex se demande si finalement, la vie n'en vaut pas la douleur...
Après avoir essayé d'éteindre son cœur, il se retrouve dans une clinique pour y être "réhabilité à la vie". Il y rencontre Alice, aussi belle que cynique ; Victor, aussi obèse que candide ; la vieille Colette, aussi espiègle qu'élégante ; et Jacopo, aussi riche que grincheux.
A eux cinq, ils décident de s'évader de la clinique, direction le manoir de Jacopo. Le but du voyage ? Se jeter d'une falaise, tous ensemble !
Mais la route va leur réserver plusieurs surprises. Assez pour qu'Alex se demande si finalement, la vie n'en vaut pas la douleur...
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Un grand merci aux éditions Sarbacane pour cet envoi !
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Si c'est comme ça qu'on tente de lui redonner envie de vivre, c'est bien mal tenté.
Axel a dix-sept ans, des pensées morbides qui l'obsèdent au point qu'il ne parvient plus à vivre, et désormais, une tentative de suicide au compteur.
Le voici donc catapulté dans une clinique psychiatrique cabossée, hétéroclite, animée par un personnel souvent de bonne volonté, mais dont toutes les tentatives de le remettre sur ses pieds paraissent foncièrement inutiles à notre héros.
Autour de lui, que des bras cassés. Alice, dont les pensées alternent entre cynisme absolu et pessimisme railleur, Colette, qui vit dans ses rêves éveillés, Jacopo, dont l'argent n'a clairement jamais fait le bonheur, Victor, qui déborde d'une telle gentillesse qu'on a du mal à comprendre comment tant de tristesse peut avoir la place de se loger dans son cœur.
Ils s'ennuient.
Ils s'ennuient à en crever.
C'est ironique.
Mais il se passe parfois cette chose, quand on s'entoure d'êtres humains qu'on comprend un peu mieux que les autres et par qui on se sent plus compris que par les autres. Ca n'a pas de définition précise. C'est entre l'empathie, l'émulation, l'amitié et la folie douce. C'est aléatoire, c'est fragile, mais c'est puissant.
Il y a un mot pour ça.
La vie.
Et de la vie, il y en a dans ce roman.
C'est une vision ô combien particulière de la maladie mentale que nous offre Axl Cendres, avec une plongée dans une clinique psychiatrique fictive, volontairement exagérée, voire résolument et absolument hilarante.
Et ça fait du bien.
Ca fait du bien de décrisper la parole autour de ces sujets redoutés, de lire que non, les personnes atteintes de maladies mentales ne sont pas des monstres ou des fous furieux, que oui, ils sont malades, mais que non, ce ne sont pas des cas désespérés ou des rebuts de la société.
Parce que comme tout le monde, ils sont capables d'aimer, de rêver, de se souvenir. C'est bien plus difficile pour eux que pour les autres, mais ça fait toujours partie de leurs possibles. Ce n'est pas parce que leur champ des possibles s'est embrouillé qu'il s'est réduit. Ils sont toujours en vie, là, maintenant.
Ça fait du bien de rire du suicide, de rire de la mort, de rire du désespoir et de rire des idées noires. Ça ne veut en aucun sens leur faire perdre de leur poids ou de leur gravité, ou signaler qu'au fond, c'est pas si grave, tout ça c'est juste des caprices de gamins gâtés.
Non, si ça fait du bien d'en rire, c'est parce qu'on peut aller mieux, on peut guérir, on peut trouver des éclats de beauté un peu partout, on reste humain même dans les heures les plus terribles. Et c'est si rare de lire un message pareil, alors qu'il devrait être d'une évidence totale.
Alors pour tout cela, merci, Axl Cendres. Merci pour la légèreté. Merci pour la prise au sérieux. Merci pour les deux en même temps, parce que oui, c'est possible et vous nous le montrez avec Alex et les autres. Merci pour la patience, la compréhension, merci pour l'humanité.
Un grand merci aux éditions Sarbacane pour cet envoi !
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Si c'est comme ça qu'on tente de lui redonner envie de vivre, c'est bien mal tenté.
Axel a dix-sept ans, des pensées morbides qui l'obsèdent au point qu'il ne parvient plus à vivre, et désormais, une tentative de suicide au compteur.
Le voici donc catapulté dans une clinique psychiatrique cabossée, hétéroclite, animée par un personnel souvent de bonne volonté, mais dont toutes les tentatives de le remettre sur ses pieds paraissent foncièrement inutiles à notre héros.
Autour de lui, que des bras cassés. Alice, dont les pensées alternent entre cynisme absolu et pessimisme railleur, Colette, qui vit dans ses rêves éveillés, Jacopo, dont l'argent n'a clairement jamais fait le bonheur, Victor, qui déborde d'une telle gentillesse qu'on a du mal à comprendre comment tant de tristesse peut avoir la place de se loger dans son cœur.
Ils s'ennuient.
Ils s'ennuient à en crever.
C'est ironique.
Mais il se passe parfois cette chose, quand on s'entoure d'êtres humains qu'on comprend un peu mieux que les autres et par qui on se sent plus compris que par les autres. Ca n'a pas de définition précise. C'est entre l'empathie, l'émulation, l'amitié et la folie douce. C'est aléatoire, c'est fragile, mais c'est puissant.
Il y a un mot pour ça.
La vie.
Et de la vie, il y en a dans ce roman.
C'est une vision ô combien particulière de la maladie mentale que nous offre Axl Cendres, avec une plongée dans une clinique psychiatrique fictive, volontairement exagérée, voire résolument et absolument hilarante.
Et ça fait du bien.
Ca fait du bien de décrisper la parole autour de ces sujets redoutés, de lire que non, les personnes atteintes de maladies mentales ne sont pas des monstres ou des fous furieux, que oui, ils sont malades, mais que non, ce ne sont pas des cas désespérés ou des rebuts de la société.
Parce que comme tout le monde, ils sont capables d'aimer, de rêver, de se souvenir. C'est bien plus difficile pour eux que pour les autres, mais ça fait toujours partie de leurs possibles. Ce n'est pas parce que leur champ des possibles s'est embrouillé qu'il s'est réduit. Ils sont toujours en vie, là, maintenant.
Ça fait du bien de rire du suicide, de rire de la mort, de rire du désespoir et de rire des idées noires. Ça ne veut en aucun sens leur faire perdre de leur poids ou de leur gravité, ou signaler qu'au fond, c'est pas si grave, tout ça c'est juste des caprices de gamins gâtés.
Non, si ça fait du bien d'en rire, c'est parce qu'on peut aller mieux, on peut guérir, on peut trouver des éclats de beauté un peu partout, on reste humain même dans les heures les plus terribles. Et c'est si rare de lire un message pareil, alors qu'il devrait être d'une évidence totale.
Alors pour tout cela, merci, Axl Cendres. Merci pour la légèreté. Merci pour la prise au sérieux. Merci pour les deux en même temps, parce que oui, c'est possible et vous nous le montrez avec Alex et les autres. Merci pour la patience, la compréhension, merci pour l'humanité.
Ce livre me fait bien envie et je suis vraiment curieuse de le découvrir :)
RépondreSupprimerJe ne peux que te le conseiller ^^
SupprimerCe roman est si bien !! Mon premier de l'autrice !!
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