Only Ever Yours de Louise O'Neill — Chronique n°80
"Personnality does NOT matter. All that matter is being pretty."
"La personnalité ne compte PAS. Tout ce qui compte est d'être jolie."
Titre : Only Ever Yours
Auteure : Louise O'Neill
Éditions : Quereus
Nombre de pages : 390
Lu en : Anglais
Résumé : frieda and isabel have been best friends their whole lives.
Now, aged sixteen and in their final year at the School, they expect to be selected as companions - wives to wealthy and powerful men. The alternative - life as a concubine - is too horrible to contemplate.
But as the intensity of the final year takes hold, the pressure to remain perfect becomes almost unbearable. isabel starts to self-destruct, putting her beauty - her only asset - in peril.
And then, the boy arrive, eager to choose a bride.
frieda must fight for her future - even if it means betraying the only friend, the only love, she has ever known...
---------------------------------
J'ai rarement été autant bouleversée par un livre. Et je n'ai quasiment jamais autant souffert en lisant un livre. Je l'ai découvert avec la chronique de Bookish Girl >par ici< et j'ai très très rapidement craqué, étant donné que je n'ai aucune volonté quand il s'agit de résister à des tentations livresques.
Only Ever Yours est une énième dystopie, certes, mais elle a quelque chose d'unique.
Dans un futur plus ou moins proche, les femmes ont été réduites à la condition d'objets. Elles n'ont aucun statut social, ne sont définies que par leur beauté, et n'ont même plus de majuscule à leur prénom.
Dès leurs quatre ans, elles sont éduquées à l'École, et ce jusqu'à leurs seize ans. On leur apprend à être les plus séduisantes possibles, à toujours sourire et à ne jamais pleurer, et bien sûr à ne pas être trop intelligentes. Tout cela dans l'optique d'être choisies comme companions, les épouses d'hommes riches, ou bien de devenir des concubines, destinées à satisfaire les besoins des hommes, si vous saisissez. Il existe une autre alternative, devenir chastity, en faisant donc vœu de chasteté, et enseigner l'art d'être séduisante aux futures élèves.
Naturellement, au sein de l'École, l'esprit de compétition fait rage entre les élèves, qui sont classées en fonction de leur beauté.
De leur côté, freida et isabel sont amies depuis toujours. Mais d'un jour à l'autre, isabel, pourtant numéro 1 dans le classement, s'isole complètement, et commence à grossir à une vitesse alarmante. Il est donc impensable de continuer à la fréquenter, et freida va devoir se débrouiller seule pour devenir une companion, ce dont elle a toujours rêvé...
Les 100 premières pages sont les plus longues, il faut poser le contexte, pour que le lecteur saisisse bien l'ambiance effrayante de l'École, la mentalité des filles, leur cruauté les unes envers les autres. Personnellement, cette introduction m'a beaucoup intéressée, et j'étais très intriguée...
Et ensuite.
Ensuite.
L'histoire commence.
Vraiment.
À partir de la page 100, je n'ai plus pu lâcher ce livre. J'ai été captivée à un point que je n'imaginais pas possible.
J'ai dû faire une bonne dizaine d'arrêts cardiaques au cours de ma lecture. Ce qu'il se passe est tellement... affreux que je restais parfois bouche bée, à relire la même phrase dix fois, incrédule et choquée, avant de hurler de frustration – mentalement.
Je vous ai dit que j'avais souffert, mais ce n'est qu'un euphémisme en comparaison avec ce que j'ai ressenti en lisant Only Ever Yours. Je me suis identifiée à freida comme je l'ai rarement fait avec un personnage de fiction, je frémissais en suivant ses moindres faits et gestes, j'avais l'impression d'être freida... Je suis en train de réaliser que je dois avoir l'air complètement folle.
Certains rebondissements et autres retournements de situation m'ont rendue complètement dingue, et lorsque la santé mentale de freida a commencé à dérailler, j'ai bien cru que j'allais devenir folle à mon tour. Mais qu'est-ce que j'ai aimé ce livre, bon sang.
J'ai adoré tous les personnages. Enfin, bien sûr, j'ai détesté certains d'entre eux (au hasard... megan ?) et voué un culte à d'autres, mais j'ai adoré la manière dont ils étaient travaillés. Ils ont l'air si réels, ont des personnalités si creusées et ont chacun une telle place dans l'histoire qu'ils ne peuvent pas laisser le lecteur indifférent.
Quant à la fin... mais la fin... Elle m'a laissée KO sur place. J'ai... halluciné.
D'ailleurs, au moment où j'écris ces lignes, je ne m'en suis toujours pas remise. Je suis complètement soufflée.
J'ai d'office classé Louise O'Neill dans la liste de mes auteurs préférés – dire qu'il s'agit d'un premier roman ! J'ai adoré son écriture : sans jamais prendre de pincettes, elle arrive toujours à surprendre son lecteur, et elle n'hésite jamais à le faire souffrir un peu plus. J'approuve cela.
Je vous en prie, je vous en supplie, vous devez lire ce roman. Vous comprendrez alors ce que je ressens. Only Ever Yours est une bombe dévastatrice d'émotions pures, un roman dont vous ne pourrez cesser de tourner les pages. Un coup de cœur intersidéral.
Note attribuée : 10/10, évidemment.
Only Ever Yours est une énième dystopie, certes, mais elle a quelque chose d'unique.
Dans un futur plus ou moins proche, les femmes ont été réduites à la condition d'objets. Elles n'ont aucun statut social, ne sont définies que par leur beauté, et n'ont même plus de majuscule à leur prénom.
Dès leurs quatre ans, elles sont éduquées à l'École, et ce jusqu'à leurs seize ans. On leur apprend à être les plus séduisantes possibles, à toujours sourire et à ne jamais pleurer, et bien sûr à ne pas être trop intelligentes. Tout cela dans l'optique d'être choisies comme companions, les épouses d'hommes riches, ou bien de devenir des concubines, destinées à satisfaire les besoins des hommes, si vous saisissez. Il existe une autre alternative, devenir chastity, en faisant donc vœu de chasteté, et enseigner l'art d'être séduisante aux futures élèves.
Naturellement, au sein de l'École, l'esprit de compétition fait rage entre les élèves, qui sont classées en fonction de leur beauté.
De leur côté, freida et isabel sont amies depuis toujours. Mais d'un jour à l'autre, isabel, pourtant numéro 1 dans le classement, s'isole complètement, et commence à grossir à une vitesse alarmante. Il est donc impensable de continuer à la fréquenter, et freida va devoir se débrouiller seule pour devenir une companion, ce dont elle a toujours rêvé...
Les 100 premières pages sont les plus longues, il faut poser le contexte, pour que le lecteur saisisse bien l'ambiance effrayante de l'École, la mentalité des filles, leur cruauté les unes envers les autres. Personnellement, cette introduction m'a beaucoup intéressée, et j'étais très intriguée...
Et ensuite.
Ensuite.
L'histoire commence.
Vraiment.
À partir de la page 100, je n'ai plus pu lâcher ce livre. J'ai été captivée à un point que je n'imaginais pas possible.
J'ai dû faire une bonne dizaine d'arrêts cardiaques au cours de ma lecture. Ce qu'il se passe est tellement... affreux que je restais parfois bouche bée, à relire la même phrase dix fois, incrédule et choquée, avant de hurler de frustration – mentalement.
Je vous ai dit que j'avais souffert, mais ce n'est qu'un euphémisme en comparaison avec ce que j'ai ressenti en lisant Only Ever Yours. Je me suis identifiée à freida comme je l'ai rarement fait avec un personnage de fiction, je frémissais en suivant ses moindres faits et gestes, j'avais l'impression d'être freida... Je suis en train de réaliser que je dois avoir l'air complètement folle.
Certains rebondissements et autres retournements de situation m'ont rendue complètement dingue, et lorsque la santé mentale de freida a commencé à dérailler, j'ai bien cru que j'allais devenir folle à mon tour. Mais qu'est-ce que j'ai aimé ce livre, bon sang.
J'ai adoré tous les personnages. Enfin, bien sûr, j'ai détesté certains d'entre eux (au hasard... megan ?) et voué un culte à d'autres, mais j'ai adoré la manière dont ils étaient travaillés. Ils ont l'air si réels, ont des personnalités si creusées et ont chacun une telle place dans l'histoire qu'ils ne peuvent pas laisser le lecteur indifférent.
Quant à la fin... mais la fin... Elle m'a laissée KO sur place. J'ai... halluciné.
D'ailleurs, au moment où j'écris ces lignes, je ne m'en suis toujours pas remise. Je suis complètement soufflée.
J'ai d'office classé Louise O'Neill dans la liste de mes auteurs préférés – dire qu'il s'agit d'un premier roman ! J'ai adoré son écriture : sans jamais prendre de pincettes, elle arrive toujours à surprendre son lecteur, et elle n'hésite jamais à le faire souffrir un peu plus. J'approuve cela.
Je vous en prie, je vous en supplie, vous devez lire ce roman. Vous comprendrez alors ce que je ressens. Only Ever Yours est une bombe dévastatrice d'émotions pures, un roman dont vous ne pourrez cesser de tourner les pages. Un coup de cœur intersidéral.
Note attribuée : 10/10, évidemment.
Eh ben ! Ta chronique donne très envie !!! :)
RépondreSupprimerHaha, c'est le but :p
Supprimerhéhé souffres avec moi :3 <3
RépondreSupprimerD'accord. Et la prochaine fois que tu trouves un livre qui fait souffrir, envoie moi le titre :3
SupprimerRAHHHHHHHHHHHH Manon et toi vous... Vous... Vous m'épuisez! VOILA
RépondreSupprimerJe voulais attendre la sortie du Hardback (parce que bon hein... Il est BEAUUUU ok???!) Mais avec vos chroniques là hein! Je fais comment Bryan?! Hein?
Sur ce, je pars pleurer parce que tu as complètement bouleversée mon monde...
Désolées d'être épuisantes. Nous te présentons nos plus plates excuses.
SupprimerJe t'accorde que le hardback est très beau. Mais tu NE PEUX PLUS attendre. Tu DOIS lire Only Ever Yours MAINTENANT !
Je t'ai bouleversée, soit, mais c'est pour la bonne cause. LIS CE LIVRE !
Il a l'air pas mal ^^
RépondreSupprimerLe mieux, c'est qu'en plus d'en avoir l'air, il l'est ;)
SupprimerPfiouuu tu donnes très envie de le lire!
RépondreSupprimerC'est l'objectif :D
Supprimer