"Arrête avec tes mensonges" de Philippe Besson - Chronique n°414
Titre : "Arrête avec tes mensonges"
Auteur : Philippe Besson
Editions : 10/18
Genre : Contemporain | Autobiographie
Nombre de pages : 160
Résumé : Quand j’étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter : « Arrête avec te s mensonges. » J’inventais si bien les histoires, paraît-il, qu’elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J’ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier. Aujourd'hui, voilà que j’obéis enfin à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre. Autant prévenir d’emblée : pas de règlement de comptes, pas de violence, pas de névrose familiale. Mais un amour, quand même. Un amour immense et tenu secret.
Qui a fini par me rattraper.
---------------------------------------------------------------------
Philippe a 17 ans, l'air typique du premier de la classe, et une admiration éperdue et unilatérale pour Thomas Andrieu.
Thomas est au lycée avec Philippe, le premier en terminale D, le deuxième en terminale C.
Philippe existe, c'est lui qui écrit ce roman. Thomas aussi a existé. Et ceci est leur histoire.
C'est un roman court, presque une nouvelle, fulgurant. Le deuxième que je lis de Philippe Besson - après son fameux Un personnage de roman sur Emmanuel Macron -, et sans doute celui par lequel il faut commencer son oeuvre. L'événement structurant du reste de sa vie, le point de départ de son oeuvre, comme un traumatisme initiatique dont il ne se détachera jamais tout à fait.
Une histoire d'amour que l'on dévore en un rien de temps et dans laquelle on se reconnaît, un premier amour plein d'absolus et de foudroiements comme on en vit à dix-sept ans, une histoire condamnée à s'éteindre, racontée avec une sincérité désarmante et plus que touchante par l'auteur. On est tous, on a tous été Philippe à un moment ou à un autre de sa vie, on a connu cette surprise émerveillée lorsque l'on s'est rendu compte qu'on était aimé en retour, la sensation de commencer une aventure unique.
C'est à la fois on ne peut plus particulier et définitivement universel, avec ces soupçons de petites réflexions personnelles et de bizarreries du narrateur qui rendent le tout attachant. C'est écrit sans aucun surplus, sans gras littéraire, c'est direct, pur, efficace. C'est à la fois très cru dans le vocabulaire employé et toujours très pudique dans le dévoilement des sentiments.
C'est enfin un roman qui donne envie de lire tous ceux qui l'ont précédé dans l'oeuvre de Besson mais qui en découlent dans son esprit, tous ces romans qui parlent d'histoires d'amour entre deux garçons, de Thomas Andrieu, d'adolescents un peu bizarres, un peu décentrés, un peu perdus, qui s'unissent en sachant que ça ne peut pas durer, et se quittent sans jamais y parvenir tout à fait. C'est l'histoire d'une obsession.
Philippe a 17 ans, l'air typique du premier de la classe, et une admiration éperdue et unilatérale pour Thomas Andrieu.
Thomas est au lycée avec Philippe, le premier en terminale D, le deuxième en terminale C.
Philippe existe, c'est lui qui écrit ce roman. Thomas aussi a existé. Et ceci est leur histoire.
C'est un roman court, presque une nouvelle, fulgurant. Le deuxième que je lis de Philippe Besson - après son fameux Un personnage de roman sur Emmanuel Macron -, et sans doute celui par lequel il faut commencer son oeuvre. L'événement structurant du reste de sa vie, le point de départ de son oeuvre, comme un traumatisme initiatique dont il ne se détachera jamais tout à fait.
Une histoire d'amour que l'on dévore en un rien de temps et dans laquelle on se reconnaît, un premier amour plein d'absolus et de foudroiements comme on en vit à dix-sept ans, une histoire condamnée à s'éteindre, racontée avec une sincérité désarmante et plus que touchante par l'auteur. On est tous, on a tous été Philippe à un moment ou à un autre de sa vie, on a connu cette surprise émerveillée lorsque l'on s'est rendu compte qu'on était aimé en retour, la sensation de commencer une aventure unique.
C'est à la fois on ne peut plus particulier et définitivement universel, avec ces soupçons de petites réflexions personnelles et de bizarreries du narrateur qui rendent le tout attachant. C'est écrit sans aucun surplus, sans gras littéraire, c'est direct, pur, efficace. C'est à la fois très cru dans le vocabulaire employé et toujours très pudique dans le dévoilement des sentiments.
C'est enfin un roman qui donne envie de lire tous ceux qui l'ont précédé dans l'oeuvre de Besson mais qui en découlent dans son esprit, tous ces romans qui parlent d'histoires d'amour entre deux garçons, de Thomas Andrieu, d'adolescents un peu bizarres, un peu décentrés, un peu perdus, qui s'unissent en sachant que ça ne peut pas durer, et se quittent sans jamais y parvenir tout à fait. C'est l'histoire d'une obsession.
Commentaires
Enregistrer un commentaire